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Le Monde - AFP
mercredi 15 رجب 1430
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A l’occasion du cinquième anniversaire de l’avis de la Cour internationale de Justice jugeant illégal le mur élevé par Israël pour se séparer de la Cisjordanie, le bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) a présenté mercredi 8 juillet un état de la situation côté palestinien.
"La barrière est l’une des mesures employées pour restreindre les mouvements et la vie des Palestiniens", a déclaré un responsable de l’OCHA dans une conférence de presse. "La barrière fait partie d’un régime général de fermeture (...) qui affecte les mouvements des Palestiniens, restreint leur espace, et ajoute à la fragmentation de la Cisjordanie (...). Elle a eu un impact humanitaire dramatique sur les Palestiniens" depuis le début de sa construction, en 2002.
Présentée par Israël comme une "clôture antiterroriste", cette barrière mesurera une fois finie, 709 km, dont selon le bureau onusien, 85 % seront établis en Cisjordanie même et seulement 15% sur la ligne verte, la ligne de démarcation établie en 1949 entre la Cisjordanie et Israël, empiétant à terme sur 9,5 % de la Cisjordanie toujours selon l’OCHA.
Dans son avis rendu le 9 juillet 2004, la Cour internationale de justice avait estimé que "la construction par Israël, puissance occupante, du mur en territoire palestinien occupé, notamment dans et autour de Jérusalem-Est, est contraire à la loi internationale." Elle en a demandé le démantèlement.